Mon dernier roman
Premier jet... ... et soulagement C'est toujours un moment particulier quand je termine le premier jet d'un roman. Enfin, la bête est là : elle est passée du stade intellectuel au stade papier, même si l'encre numérique a remplacé depuis belle lurette l'encre de jadis. Le roman a déjà sa forme quasi-définitive, son paramétrage, sa substance. Il ne lui manque plus que l'essentiel : le polissage. Si vous voulez une image parlante, le premier jet est un diamant brut, le polissage un diamant taillé. L'art du polissage est celui que je préfère : peser chaque paragraphe, chaque phrase, chaque mot. Couper sans remords afin de faire éclore le joyau : un travail de ciselage qui rend le métier unique et merveilleux. Alors, à bientôt pour le point final : le véritable ! En attendant, je passe à autre chose pour tout laisser reposer. Le travail de maturation est aussi un temps nécessaire au cerveau afin de repartir sur des bases neuves !